Action de formation en situation de travail, retour sur deux expériences réussies en Nouvelle Aquitaine

Deux entreprises de Nouvelle Aquitaine ont décidé de d’utiliser le dispositif actions de formation en situation de travail (AFEST) pour transmettre à leurs salariés des compétences rares ou spécifiques.

Entreprise CLICK’N WHEEL, une entreprise autodidacte

Entreprise spécialisée dans la vente et la location de trottinettes électriques, CLICK’N WHEEL a dû s’adapter pour faire face à l’absence de prestataire spécialisé dans le service après-vente en développant en interne l’activité de maintenance des trottinettes électriques et des batteries.

En l’absence de formation sur cette thématique, les salariés sont formés « sur le terrain » par le gérant, Christophe de Saint Romain. Afin de structurer et améliorer sa démarche de formation, il a contacté son service de proximité Nouvelle-Aquitaine. Avec sa conseillère OPCO Mobilités Mathilde Baritaut, ils ont déterminé que l’AFEST répondait à la problématique rencontrée.

Il a été décidé de développer l’action de formation « diagnostic de pannes de trottinettes électriques » afin de pouvoir proposer une formation de qualité et de même ampleur à tous les salariés intégrant l’entreprise.

Une consultante AFEST, prise en charge par OPCO Mobilités, a accompagné l’entreprise dans cette démarche pour clarifier les objectifs opérationnels, analyser l’activité avec précision et identifier les compétences à mobiliser pour réaliser cette activité. L’ensemble de ce travail a été formalisé au travers d’un document qui sert de base à l’action de formation.

L’accompagnement a notamment porté sur l’organisation de séquences d’analyse, qui sont le cœur de la démarche AFEST à la suite de mise en œuvre des séquences de formation. De façon concomitante, le chef d’entreprise a bénéficié d’une formation de formateur pour se professionnaliser dans cette démarche pédagogique.

L’entreprise SASU AUMONT, une entreprise aux compétences rares

L’activité de la carrosserie Aumont concerne pour partie la restauration de voitures anciennes et lui seul détient les compétences très spécifiques pour restaurer ce type de véhicule. Le chef d’entreprise a souhaité former son salarié pour pouvoir répondre plus rapidement à la demande des clients de véhicules anciens.

Comme il n’existait pas d’offre de formation sur cette activité, il s’est tourné vers l’AFEST, proposée par sa conseillère Madiana Mesrine pour lui permettre de travailler sur le process de transmission de compétences et plus particulièrement la soudure au chalumeau d’une porte en acier (soudure bord à bord).

Ces deux exemples, portés également par la chargée de mission alternance-formation Leslie Redonnet, montrent que l’AFEST a permis de développer et d’améliorer la qualité du transfert de compétences spécifiques et nécessaires à l’activité de ces entreprises. Ce dispositif a apporté une réponse aux exigences de compétences, parfois rares ou spécifiques, que l'on peut acquérir uniquement sur le terrain.