Avec plus d’une cinquantaine d’élèves participant au Concours Excellence Mécanique Alpine, le GARAC (l’Ecole nationale des Professions de l’automobile) est cette année encore bien représenté. Laurent Roux, son Directeur Général, revient sur les raisons de cet engouement et sur la pédagogie de l’école pour préparer les élèves aux métiers de demain.

Q : Pourquoi le GARAC s’engage-t-il dans ce concours ?

Laurent Roux, Directeur Général du GARAC

Depuis longtemps, le GARAC intègre pleinement les projets extra-scolaires dans sa politique pédagogique. Avec plus d’une centaine de projets par an, nous encourageons nos élèves à prendre part à ces aventures, qui sont à la fois motivantes et permettent de sortir du cadre classique professeur / élève.

Le Concours Excellence Mécanique Alpine entre tout à fait dans cette démarche. Ce challenge pousse les élèves à se préparer du mieux possible, à se surpasser et à se fixer des objectifs autres que ceux purement académiques qui sont mis en place par le corps enseignant.  

Cette compétition permet aux jeunes de donner le meilleur d’eux-mêmes et a fortiori à la faire en équipe dans le cadre de binôme. C’est parfait aux yeux de l’école car cela correspond aussi à notre attachement au développement du travail en équipe.


Q : Comment la formation en apprentissage peut-elle répondre à l’excellence mécanique ? 

La formation professionnelle en général, scolaire mais également en apprentissage, est une belle voie de formation. On ne le dit pas assez. Tous les métiers et notamment ceux des domaines techniques comme la mécanique sont révélateurs de talents. Nous professionnalisons la passion de nos jeunes pour la mécanique, la peinture, ou la carrosserie.

C’est la passion qui permet d’exceller dans son domaine de prédilection, c’est le sens de ce concours Alpine. BRAVO donc à Alpine pour cette belle idée. Nous communiquons beaucoup auprès des jeunes pour les encourager à s’inscrire, à tenter leur chance. Il faut oser. Ils pourront dire plus tard : j’ai participé à ce Concours Excellence Mécanique.

 

Laurent Roux, en compagnie de deux élèves au sein d'un atelier du GARAC.

Q : Quelles sont les évolutions du métier de mécanicien et comment le GARAC prépare-t-il les jeunes à ces nouveaux métiers ?

Faut-il encore utiliser le terme de mécanicien au vu de la complexité des véhicules, des calculateurs électroniques en nombre, de l’informatique embarquée ? Il s’agit et s’agira surtout d’un technicien, dont la qualité principale sera la finesse de son diagnostic.

Nous considérons que les compétences montent partout d’un cran. Au-delà de l’aspect mécanique pure, nous devons donner un socle commun de connaissances aux jeunes mais surtout leur donner l’envie d’apprendre. Les technologies évoluent tellement vite, qu’il faut qu’ils soient capables de s’adapter à leur environnement et aux nouvelles méthodes de travail !